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15 ans d’activités

15 ans d’activités

Le 26 novembre 2024

Depuis sa création en 2008, la Fondation Entreprendre n’a de cesse de porter l’entrepreneuriat comme une cause sociétale à part entière. Elle accompagne tout un chacun à trouver sa place dans la société et elle apporte sa pierre à l’édifice pour un monde durable et inclusif par la voie de l’entrepreneuriat.

Blandine Mulliez : Il y a 15 ans, la Fondation Entreprendre a relevé le même défi que toutes les entreprises qui se lancent ! Lors des deux premières années, nous avons pris le temps de bien comprendre les différents enjeux à adresser sur la cause entrepreneuriale et les acteurs avec lesquels nous voulions œuvrer. C’était une aventure enthousiasmante (elle l’est toujours !), avec ses joies et ses difficultés.  Nous avons appris en marchant. Je peux en témoigner, y compris dans mon propre rôle de présidente.  Comme toute entreprise, nous avons connu des moments de croissance, de stabilisation, d’évolutions stratégiques, avec toujours la même volonté de faire grandir l’entrepreneuriat en France. Mon rôle a toujours été d’accompagner la direction générale qui a pour mission de déployer la stratégie de la Fondation, coconstruite avec la gouvernance et l’équipe opérationnelle.

En 15 ans, nous avons fait évoluer nos pratiques au service de notre mission. Je suis très fière de la professionnalisation des actions de la Fondation Entreprendre pour et avec les associations que nous finançons et accompagnons. C’est une réelle preuve de qualité de nos expertises métiers. Je souhaiteque cette professionnalisation essaime et que nous continuions à grandir grâce à nos paires du secteur des fondations et notre écosystème.

Depuis 5 ans, nous avons accéléré la transformation de notre accompagnement en passant d’une posture majoritairement distributive à une posture collaborative. Nous avons choisi de développer un travail de proximité avec les associations et notre écosystème, pour être au plus près des besoins du terrain et des enjeux de notre société. Les résultats de ce travail se mesurent notamment grâce à notre mesure d’impact annuelle.

Blandine Mulliez :  C’est bien plus qu’un rêve, c’est une réalité ! Nous avons semé des bonnes pratiques, nous avons solidifié les associations, participé à structurer l’écosystème… il est temps d’accélérer notre impact en œuvrant à plus grand échelle. Nous portons un mouvement unique qui mérite de grandir, d’être élargi à différents niveaux en s’ancrant profondément.

Nous souhaitons que la Fondation Entreprendre soit coleader d’un système interconnecté, réunissant monde politique, pouvoirs publics, écosystème philanthropique et entrepreneurs au service de la dignité dans un monde plus durable et juste. Des acteurs aux complémentarités avérées qui se nourrissent mutuellement pour avancer. Quelle belle ambition !

Et bien sûr, je ne peux aborder l’entrepreneuriat sans évoquer la philanthropie qui m’est chère. 

La frontière est étroite entre ces deux mondes. Bien souvent, nous oublions que l’entreprise est un lieu où naît l’intérêt collectif, l’intérêt social et qu’elle fait société. La mission de l’entreprise s’inscrit dans une démarche de générosité : donner de l’emploi, travailler à développer un impact positif sur les femmes, les hommes et la planète. La générosité est donc partie prenante de l’entrepreneuriat. Et la philanthropie ne serait-elle pas l’audace d’entreprendre la générosité ? Soutenir en retour ce qui ont l’audace d’entreprendre leur avenir professionnel, leur entreprise, leur territoire, leur rebond… contribue à développer une démarche vertueuse, une démarche qui mérite de grandir encore et encore !

Blandine Mulliez : Je tiens tout d’abord à dire merci ! J’ai un plaisir immense à être au cœur de ce mouvement qui porte l’audace d’entreprendre et la générosité. Un mouvement qui veut faire bouger positivement les lignes de notre société.

Je suis très enthousiaste sur le monde de demain. Nous avons tellement à faire, tellement de belles choses à accomplir. Je suis convaincue que c’est une nouvelle ère de créativité et d’engagement qui s’ouvre à nous. Un champ d’explorations qui ne demande qu’à être pris en main.

J’ai aussi une confiance solide en notre jeunesse, cette jeunesse qui est profondément engagée et concernée ! Nous avons cette responsabilité de l’accompagner, d’éclairer les chemins, sans oublier de l’écouter :  elle a tant à nous apprendre !